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Un amour virtuel qui tourne au cauchemar financier à Porto-Novo : des millions d’un homme crédule partis en fumée

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Face à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), une jeune femme accusée d’escroquerie, suite à des allégations selon lesquelles elle aurait simulé une grossesse et la naissance d’un bébé pour extorquer des millions à un homme crédule.

Procès d’une jeune femme accusée d’escroquerie en relation avec une prétendue grossesse et la naissance d’un bébé, à hauteur de plusieurs millions à sa victime, un homme dans la quarantaine.

Les faits

L’affaire a été portée devant la Cour lors de l’audience correctionnelle du lundi 29 janvier 2024. Selon le récit de Banouto, la victime présumée a déclaré avoir dépensé plus de 6 millions de FCFA (Francs CFA) croyant soutenir financièrement la mère de son enfant. Le plaignant a expliqué qu’il avait rencontré la jeune femme sur une plateforme de rencontres en 2018, entamant ainsi une relation.

Au fil du temps, la relation aurait évolué, avec la jeune femme prétendant avoir été abandonnée par son mari. Les discussions entre les deux auraient alors conduit à l’idée de vivre ensemble aux États-Unis, un projet que la prévenue aurait concrétisé en obtenant un visa. L’homme aurait investi financièrement dans ce projet, croyant en la sincérité de sa compagne.

Cependant, la situation a pris une tournure inattendue lorsque la jeune femme a prétendu être enceinte de l’homme et lui a annoncé la prétendue naissance de son bébé. Et ceci, en faisant croire à l’homme qu’elle était déjà aux États-Unis. Malgré des photos de l’enfant, la prévenue aurait refusé tout contact visuel ou vidéo, éveillant des soupçons chez la victime.

La victime présumée a alors commencé à soutenir financièrement la jeune femme et l’enfant présumé, assumant également les frais de scolarité des deux autres enfants que la prévenue aurait eus d’un précédent mariage. Au total, les dépenses ont atteint plus de six millions de FCFA, transférés sur des numéros américains et béninois.

Mais, la relation a pris une tournure inattendue lorsque la présumée femme est devenue distante, cessant de répondre aux messages et rendant ses numéros injoignables. Soupçonnant une fraude, l’homme a entrepris des enquêtes et a découvert que la jeune femme n’était jamais séparée de son vrai mari.

L’accusée nie les faits

Face à la Cour, la prévenue a plaidé non coupable, niant les accusations d’escroquerie via internet. Sa défense, assurée par maître Paraïso, a affirmé que les allégations de la victime présumée ne sont pas fondées.

La Cour a renvoyé l’affaire au 11 mars 2024 pour permettre à la prévenue de présenter sa version des faits.


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