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« S’il y a des sanctions contre le Niger, c’est aussi des sanctions contre le Bénin » : Le parti UPR lance un appel pressant

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Alors que le Niger est sous sanctions de la CEDEAO suite au coup d’État du 26 juillet dernier, notamment la fermeture des frontières y compris celle avec le Bénin, le parti politique Union Progressiste le Renouveau (UPR) du Bénin lance un appel pressant à la résolution de la crise mesurant les impacts de ces sanctions. C’est ce qu’a déclaré Jacques Richard Codjoh, membre du parti, invité de ce dimanche sur l’émission “Version originale” de la chaîne de télévision TVC Bénin.

Les sanctions imposées au Niger en réponse au coup d’État ont été mises en place par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour condamner cette prise de pouvoir non constitutionnelle et rétablir Mohamed Bazoum, le président renversé par la junte militaire. Cependant, ces sanctions ont également des répercussions économiques qui affectent non seulement le Niger, mais aussi ses voisins, y compris le Bénin.

Lors de sa sortie médiatique sur TVC Bénin pour donner la position de l’UPR, Jacques Richard Codjoh, au nom du parti a appelé à la résolution de la crise dans un bref délais. “Nous souhaitons à l’Union Progressiste le Renouveau qu’une solution durable et efficace soit trouvée à la crise qui secoue notre voisin le Niger. Parce qu’à l’Union Progressiste le Renouveau, nous avons compris que ce qui se passe au Niger, le peuple nigérien n’est pas différent du peuple béninois.”, a-t-il déclaré ce 20 août 2023. Et de tirer la conclusion : “s’il y a des sanctions contre le Niger, c’est aussi des sanctions contre le Bénin.”

Dr Jacques Richard Codjoh, membre du parti UPR

“Une solution durable par tous les moyens”

Le Bénin partage une frontière terrestre avec le Niger, ce qui signifie que les perturbations économiques dans ce pays voisin ont un impact direct sur le commerce et les échanges entre les deux nations. Les sanctions ont entraîné des ralentissements dans les échanges commerciaux transfrontaliers, affectant forcément des Béninois qui dépendent de ces activités économiques.

” Aujourd’hui, nous avons une cellule qui maîtrise, qui calcule au jour le jour ce qui se passe et les conséquences de cette crise là quand on nous parle de fermeture des frontières et tout le reste. Mais nous mesurons aujourd’hui au jour le jour, les conséquences de cette situation. C’est intenable sur la durée et nous souhaitons qu’une solution durable soit trouvée très vite et si vous voulez, par tous les moyens pour que la vie reprenne.”, a-t-il soutenu.

Par ailleurs, selon le juriste Jacques Richard Codjoh, la position de l’UPR est claire : un coup d’État est inacceptable. Car le Bénin en a fait l’expérience et en a souffert. “Les coups d’État installent le développement (d’un pays) dans une médiocrité abyssale.” a-t-il tranché.


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