Zangnanado, Adjohoun, Bonou, Malanville et plusieurs autres communes du Bénin font face à la montée des eaux. Le seuil d’alerte est au rouge. Face à ce problème récurrent affectant des milliers de personnes et provoquant des dégâts matériels considérables, un spécialiste en hydroclimatologie et segmentologie, Ernest Amoussou, propose trois solutions pour atténuer l’impact de ces inondations dévastatrices.
Les inondations sont souvent exacerbées par une urbanisation incontrôlée et des pratiques agricoles inappropriées. Selon Ernest Amoussou, enseignant chercheur à l’université de Parakou, au micro de nos confrères de Bip radio, bien que les inondations soient une bonne chose qui permet “la régénérescence de la nature” les activités de l’homme ont amplifié les dégâts qu’elles peuvent causer. Cela implique la mise en œuvre de politiques visant à reboiser les bas-fonds versants et les berges des cours d’eau.
L’autre clé pour minimiser les inondations selon le spécialiste, réside dans le désensablement des cours d’eau. “Il faut désensabler nos cours d’eaux pour que ce phénomène ne provoque plus tant d’énormes dégâts comme nous le constatons”, a-t-il suggéré.
L’une des principales difficultés dans la gestion des inondations réside dans la capacité à anticiper les crues soudaines. Pour remédier à cela, Ernest Amoussou propose la création de “zones tampons pour récupérer ces eaux ruisselées” afin qu’elles ne se déversent pas directement dans les cours d’eau et engendrer un trop plein.