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Terrorisme au Bénin : l’État renforce le soutien aux familles des soldats tombés au front

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Face à la recrudescence des attaques terroristes dans le nord du Bénin, le gouvernement béninois met en œuvre des mesures concrètes pour soutenir les familles des militaires tombés au champ d’honneur. Invité sur Bénin TV ce 30 avril 2025, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a détaillé les dispositifs d’accompagnement en vigueur.

Le Bénin a perdu plusieurs de ses fils dans la lutte contre le terrorisme, notamment au sein de l’opération Mirador en cours dans la zone septentrionale. En réaction, l’État béninois a légiféré pour assurer un accompagnement structuré des familles des militaires morts en mission spéciale. « Un arsenal de lois et de décrets est déjà en place et opérationnel sur toute l’étendue du territoire national », a souligné Wilfried Léandre Houngbédji, Secrétaire général adjoint et Porte-parole du gouvernement.

Selon lui, dès qu’un soldat perd la vie au front, un dispositif automatique de soutien est enclenché. « Il y a un montant qui est débloqué systématiquement pour chaque enfant du Bénin tombé en mission spéciale. Chaque famille reçoit un courrier officiel de condoléances émanant du ministère de la Défense », a-t-il expliqué. Cette démarche vise à exprimer la reconnaissance de la Nation et à accompagner la famille endeuillée dans les premiers instants du deuil.

Scolarité et santé garanties jusqu’à 21 ans

L’État va plus loin en garantissant l’avenir des enfants des soldats défunts. « Si un soldat a laissé un enfant en CI ou en maternelle, nous nous engageons à assurer sa scolarité jusqu’à ses 21 ans. Une assurance maladie est également mise en place jusqu’à cet âge », a affirmé Wilfried Léandre Houngbédji.

Tout en rappelant la symbolique de ces efforts, le porte-parole du gouvernement a tenu à préciser que ces mesures, aussi robustes soient-elles, ne peuvent compenser la perte d’un être cher. « Je ne vais pas employer le mot dédommagement, parce que ça ne vaut pas une vie. L’argent ne remplacera jamais une vie », a-t-il insisté.

Philippe G. LOKONON


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