Le président béninois, Patrice Talon, a récemment entamé des consultations avec les groupes parlementaires des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale, en vue de la relecture du code électoral avant les élections générales de 2026. Certains estiment que le dialogue devrait également s’étendre aux partis non représentés à l’Assemblée nationale et même à la société civile. Le Porte-parole du gouvernement s’est prononcé sur le sujet.
Patrice Talon s’est entretenu avec les groupes parlementaires des partis représentés à l’Assemblée nationale pour discuter de la recommandation de la Cour Constitutionnelle concernant la relecture du code électoral en vue des élections générales de 2026. Cependant, des voix s’élèvent pour demander une consultation plus large, incluant les partis non parlementaires et la société civile.
La Cour Constitutionnelle avait recommandé la relecture du code électoral avant les élections générales de 2026, suscitant ainsi la rencontre entre le Chef de l’État et les partis représentés au Parlement. Néanmoins, des critiques ont émergé, suggérant que d’autres formations politiques et la société civile devraient également être consultées.
En réponse à ces préoccupations, Wilfried Léandre Houngbédji, Porte-parole du gouvernement a défendu la décision du chef de l’État lors d’une rencontre avec la presse le vendredi 26 janvier à Cotonou. Selon lui, Patrice Talon a parlé à ceux qui sont au Parlement et ont le pouvoir d’agir sur les textes. Car en pratique, recevoir les partis non représentés à l’Assemblée nationale n’aura aucune influence sur les débats qui se dérouleront au Parlement. En cela, pour lui, le président Talon est un homme d’État soucieux du respect des règles et principes républicains. À souligner que les partis FCBE, Moele-Bénin, Restaurer l’Espoir, MPL et autres, ne sont pas représentés à l’Assemblée nationale.
Cette déclaration souligne la perspective que la priorité du Chef de l’État est d’engager un dialogue avec les acteurs qui ont le pouvoir d’influencer directement les décisions de l’Assemblée nationale, l’organe chargé de mettre en œuvre les recommandations de la Cour Constitutionnelle.