Le Bénin se prépare à franchir une autre étape dans la sécurisation de ses routes avec la proposition d’un nouveau code routier, actuellement soumis à l’examen des députés en vue d’un vote imminent.
Un nouveau code routier est actuellement en phase d’examen par les députés au Bénin, promettant des changements substantiels pour renforcer la sécurité sur les routes du pays. Aubin Adoukonou, Directeur Général du Centre National de Sécurité Routière, a révélé des détails de cette initiative lors de l’émission “De vous à nous” sur Peace Fm ce dimanche 21 janvier.
Selon Adoukonou, ce projet de code routier résulte d’une collaboration étroite avec tous les acteurs concernés, y compris les conducteurs, les syndicats et les hauts juristes. Il souligne que l’ancien modèle, hérité de l’époque coloniale, ne correspondait plus aux réalités locales. L’objectif principal de cette initiative est d’adapter les règles de conduite aux spécificités du Bénin et de mettre en place des mesures plus efficaces pour garantir la sécurité routière.
Une des grandes innovations proposées concerne la qualification de l’excès de vitesse comme délit. Le Directeur Général du Centre National de Sécurité Routière explique : « En matière d’innovation, nous avons compris qu’au niveau d’un certain nombre de fautes, autrefois, l’excès de vitesse n’était pas constitutif de délit. On a remarqué que sur nos axes routiers, les gens font l’excès de vitesse. Ils détruisent les édifices publics. » Cette évolution vise à endiguer les comportements dangereux sur les routes, protégeant ainsi les biens publics et la vie des citoyens.
Interrogé sur les raisons derrière ces réformes récentes en matière de sécurité routière, Adoukonou met en avant une nécessité internationale. « Vous savez, la problématique de la sécurité routière requiert un cadrage au niveau des Nations Unies, la problématique liée aux réformes participe d’une obligation faite par le Gouvernement de dématérialiser un ensemble d’opérations. » Ces mesures s’inscrivent dans une tendance mondiale visant à harmoniser les normes de sécurité routière et à moderniser les procédures administratives liées à ce domaine.