Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole et secrétaire général adjoint du gouvernement béninois, s’est prononcé sur la question de la production et de l’exportation imminente de pétrole brut par le Bénin, tout en répondant aux interrogations concernant une éventuelle utilisation des infrastructures pétrolières nigériennes.
Le porte-parole du gouvernement béninois, a fait le point sur la relance imminente de la production et de l’exportation de pétrole brut au Bénin. Interrogé sur l’éventuelle utilisation des infrastructures pétrolières nigériennes pour cette exploitation béninoise, Wilfried Léandre Houngbédji a répondu sans ambiguïté le jeudi 31 octobre 2024 : « Quand le Bénin a produit du pétrole dans les années 80, le Niger n’en avait pas encore découvert et nous avons exploité notre propre pétrole sans besoin de pipeline. Aujourd’hui, alors que nous relançons l’exploitation du même gisement, il n’y a aucun lien avec les infrastructures du Niger. »
Le secrétaire général adjoint du gouvernement béninois a précisé que les accords tripartites entre le Bénin, le Niger et la Chine comportent également la possibilité pour le Bénin de devenir producteur et exportateur de pétrole, sans empiéter sur le pétrole nigérien. « Si nous avions besoin demain d’utiliser aux infrastructures existantes, tout cela est prévu dans les accords, et les techniciens sont en mesure de gérer les spécificités de chaque flux de production », a-t-il souligné, rassurant sur les protocoles de séparation et d ‘acheminement.
Le porte-parole a conclu en réaffirmant que l’exploitation du gisement béninois se fera de manière indépendante, sans recours aux infrastructures de la coopération tripartite. Il a exprimé sa confiance dans la « bonne foi » des partenaires pour garantir une exploitation harmonieuse, sans interférences.