À quelques mois de l’ouverture du Synode sur l’avenir de l’église catholique universelle à Rome, du 4 au 29 octobre 2023, les évêques sont attendus sur les diverses questions qui remettent en cause aujourd’hui l’intégrité de l’église.
Place des femmes et des jeunes dans l’Église, souffrance et célibat des prêtres, débats autour de la liturgie ou des situations sensibles dans la vie des Églises locales, divorcés remariés, polygamie, LGBT, abus sexuels… sont quelques-uns des sujets sur lesquels des évêques du monde entier vont se pencher en octobre prochain. Des sujets qui pourraient déterminer l’avenir de l’église catholique romaine dans les années à venir.
Lancé le 10 octobre 2021 par le Pape François, le Synode sur la synodalité répond à la volonté du Pontife Argentin de réformer ” le corps du Christ ” en profondeur afin de lui redonner ses lettres de noblesse et le conformer à l’essor mondial.
Selon Vatican news, « François a lancé un voyage pour comprendre quelles mesures prendre “pour grandir en tant qu’Église synodale” », le 10 octobre 2021.
Lors de cette rencontre, les participants auront le temps de reprendre et travailler, selon l’outil de travail, ” Intrumentum laboris ”, les thématiques soulevées par les phases diocésaines et continentales ainsi que les rapports fournis en février dernier, par les présidents des conférences épiscopales sur ces rencontres inédites, où laïcs, clercs et religieux se sont rassemblés.
L’église dans la dynamique de François
Désigné par ses pairs cardinaux, le 13 mars 2013 pour prendre l’anneau du pêcheur et monté à bord de la barque de l’apôtre abandonné par Benoît XVI, en février de la même année, l’ex archevêque de Buenos-Aires est monté sur le trône avec l’ambition forte de conformer l’église catholique à l’évolution du monde.
Selon Le Figaro, la vision réformatrice du Souverain Pontife se résume en trois points à savoir : la gouvernance ”démocratique” et ”décentralisée” de l’église, ‘’ la vision progressive de la théologique catholique, au diapason des évolutions de la société moderne ” et enfin ” sa succession, qu’il prépare en réduisant à une minorité congrue les cardinaux opposés à sa vision de l’Église parmi ceux qui éliront son successeur ”.
Le 25 janvier 2023, l’évêque de Rome a ordonné l’intégration du Chapitre général de l’Ordre de Malte (Ordre Souverain de Saint-Jean de Jérusalem), une nouvelle constitution de l’institution qu’il a promulguée en septembre 2022.
Cette mesure a permis à François de renforcer le statut religieux de l’Ordre et de supprimer les conditions nobiliaires pour accéder à ses plus hautes fonctions. « Pour s’assurer du succès de sa réforme, il (Pape François) n’a pas hésité à nommer lui-même l’actuel Lieutenant (chef temporaire) de l’Ordre et à remplacer l’intégralité du Souverain Conseil en place par des personnalités de son choix », a indiqué le site d’informations catholique Cath.ch.