Le projet Voix collective des femmes et des filles (VCFF), lancé en juillet 2021 au Bénin et à Madagascar, a atteint un jalon important avec deux ans de mise en œuvre fructueuse. Sous l’égide de CARE International Bénin/Togo, un atelier stratégique s’est tenu à Cotonou du 16 au 17 avril 2024, rassemblant les acteurs, les associations villageoises et les organisations concernées.
“Documenter les leçons apprises, les meilleures pratiques et les défis rencontrés lors de la mise en œuvre du projet Voix collective des femmes et des filles pour un guidage efficace des actions de plaidoyer et les projets futurs”, c’est l’objectif autour duquel les acteurs, associations villageoises et organisations techniques et financières impliqués dans la mise en œuvre du projet VCFF au plan régional se sont réunis à Cotonou du 16 au 17 avril 2024.
Durant ces deux jours d’intenses échanges, les participants venus de divers horizons (Bénin, Madagascar, Côte d’Ivoire, Cameroun, Mali, Togo, Niger, Tchad) ont eu l’opportunité de visiter des sites témoins à Avrankou, où le réseau “Wangninan”, une association de femmes villageoises d’épargne et de crédits, a partagé ses réussites, ses enseignements tirés et les défis auxquels il est confronté dans la mise en œuvre du projet.
Lors de la cérémonie d’ouverture, Guillaume Aguettant, Directeur-pays de CARE International Bénin/Togo, a annoncé avec enthousiasme que les réflexions sont en cours pour une deuxième phase du projet VCFF après la fin de la première phase en juin 2024. Cette annonce a été accueillie avec optimisme par les acteurs présents, soulignant ainsi la pertinence et l’impact positif du projet dans les communautés locales.
Alida Kaneza, représentante de l’organisation WARMU, a exprimé la portée symbolique du projet, le considérant comme un engagement collectif en faveur de l’autonomisation des femmes et des filles. De son côté, Jérôme Bertrand-Hardy, Directeur-pays de l’Agence française de développement (AFD), a salué l’initiative VCFF en tant qu’expression concrète de l’engagement de la France pour l’égalité entre les genres à l’échelle mondiale.
Antoinette Mbrou, représentante de l’ONG WACSI, a encouragé les participants à partager leurs expériences et à envisager des approches innovantes pour pérenniser les acquis du projet et renforcer la lutte contre les violences basées sur le genre.
La deuxième journée de l’atelier a été marquée par la présentation des résultats de la mise en œuvre du projet dans les pays participants, suivie de travaux de groupe et de la formulation de recommandations concrètes pour l’avenir.
Le projet Voix collective des femmes et des filles continue ainsi de jouer un rôle crucial dans la promotion de l’égalité des genres et le renforcement de la participation des femmes et des filles dans le développement socio-économique au Bénin et à Madagascar.