Au Bénin, l’un des partis opposés à la gouvernance Talon saisit la justice pour « atteinte à la liberté et aux droits civiques ».
Le parti d’opposition Les Démocrates accuse plusieurs autorités locales et agents de police d’entrave à la liberté de manifestation. Face à ces restrictions, la formation politique a engagé des poursuites judiciaires. Maître Renaud Agbodjo, conseiller juridique du parti, a détaillé les raisons de ces plaintes au micro de Bip Radio.
Selon Maître Renaud Agbodjo, le parti Les Démocrates a déposé des plaintes pour « incitation directe, atteinte à la liberté et aux droits civiques » contre plusieurs élus et responsables des forces de l’ordre. Parmi les personnalités visées figurent : les maires de Pobè, Toukoutouna, Ouaké et Abomey-Calavi, le premier adjoint au maire de Sakété, le directeur départemental de la police républicaine de l’Alibori et le commissariat de Pobè.
Ces plaintes ont été adressées aux juridictions correctionnelles de Natitingou, Djougou, Kandi, Abomey-Calavi, Porto-Novo et Pobè.
Des audiences prévues d’ici fin mars
D’après le conseiller juridique du parti, les premières audiences devraient se tenir avant la fin du mois de mars. Il affirme que ces procédures iront à leur terme, quelles que soient les circonstances . « Ces procédures auront lieu tôt ou tard, et les décisions seront rendues tôt ou tard pour des actes attentatoires aux libertés et aux droits civiques qui ont été posés personnellement par ces agents de police et ces représentants de la loi, qui ont agi en dehors de toute légalité », a déclaré Maître Renaud Agbodjo.