Le Bénin connaît une avancée dans son système d’enseignement supérieur grâce à l’interconnexion numérique des universités publiques. Lors de l’émission “PAG 2021-2026 : Reddition de compte”, diffusée sur la chaîne de télévision publique, la ministre du numérique et de la digitalisation, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, a dressé un bilan des réformes menées dans le secteur.
Avant 2016, le projet de connecter les institutions universitaires béninoises au numérique existait déjà, mais il était peu accessible aux étudiants et enseignants. Le gouvernement du président Patrice Talon a accéléré cette transformation dès 2021. Aujourd’hui, 10 sites universitaires publics sur 23 que compte le Bénin disposent d’un réseau intégré, leur permettant d’être connectées à la plateforme régionale WACREN (West and Central African Research and Education Network).
Les universités concernées, parmi lesquelles figurent l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), l’ENAM, et l’UNSTIM, offrent désormais à plus de 120 000 étudiants et chercheurs un accès élargi à des bases de données et à des ressources pédagogiques en ligne, souvent gratuitement ou à moindre coût.
Selon Aurélie Adam Soulé Zoumarou, cette interconnexion est un levier stratégique pour améliorer la qualité de l’enseignement et de la recherche. Elle favorise aussi l’intégration des universités béninoises au réseau mondial de l’éducation et de la recherche.
Des perspectives
La ministre a souligné que cette réforme s’inscrit dans la vision à long terme du gouvernement pour démocratiser l’accès au savoir et améliorer la compétitivité des diplômés béninois sur le marché international. Les universités encore non connectées au réseau intégré devraient suivre progressivement, consolidant ainsi l’élan de modernisation amorcé dans le secteur.