Depuis 2016, le secteur du numérique constitue un levier stratégique pour le développement économique du Bénin. Après huit années d’efforts soutenus, les fruits des investissements massifs consentis dans ce domaine ont été dévoilés, jeudi 21 novembre 2024, par le ministre du numérique et de la digitalisation, lors d’une émission de reddition de comptes sur la télévision nationale.
Depuis l’arrivée au pouvoir du président Patrice Talon, le numérique s’est imposé comme un pilier de la transformation économique et sociale du Bénin. Avec la création d’un ministère dédié, les réformes engagées ont permis une évolution significative, propulsant le pays d’une infrastructure numérique balbutiante à un réseau moderne et performant.
Un bond numérique
Selon le ministre Aurélie Adam Soulé Zoumarou, les cartes SIM actives connectées aux réseaux de communication électronique ont dépassé les 11 millions dès 2020, contre un taux de pénétration d’internet mobile de seulement 19 % en 2015. Ce développement s’appuie notamment sur la mise en place de points de présence de la fibre optique (POP) dans 59 communes, ce qui a permis de faire bondir le taux de pénétration de l’internet mobile large bande (3G et 4G) de 34,67 % en 2021 à 56,47 % en 2023.
L’effort se poursuit avec un objectif : étendre la fibre optique à 12 communes supplémentaires et connecter les six dernières communes aux réseaux POP existants.
Des ambitions
D’ici la fin de l’année 2024, le gouvernement vise une couverture internet mobile de plus de 95 % sur l’ensemble du territoire. Parallèlement, le nombre de logements raccordables à l’internet à large bande fixe passera de 25 000 à 50 000, avec une perspective d’élargissement à 100 000 logements connectés d’ici 2026.
