Pour avoir diffusé via les réseaux sociaux des messages audios sur un faux enlèvement au Bénin, une dame, placée en détention provisoire, vendredi 23 avril. Elle risque gros.
Hier vendredi, une dame a été déposée à la prison civile d’Akpro-Missérété, après sa comparution devant la Cour de Répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), pour « publication de fausses nouvelles».
En attendant son procès, il faut retenir que la dame risque une peine d’un (1) à six (6) mois de prison et cinq cents mille (500 000) à un million (1 000 000) d’amende.
En effet, au Bénin, en cas de diffusion ou de divulgation de fausse information, l’auteur est sanctionné par la loi. Ainsi, selon l’article 550 alinéa 3 du Code du numérique au Bénin, « quiconque initie ou relaie une fausse information contre une personne par le biais des réseaux sociaux ou toute forme de support électronique est puni d’une peine d’emprisonnement d’un mois à six (6) mois et d’une amende de cinq cent mille (500.000 ) francs CFA à un million ( 1000.000 )…»
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La dame avait publié deux messages audios dont l’un de 7 minutes et 52 secondes et l’autre, de 23 minutes et 25 secondes, il y a quelques jours, sur les réseaux sociaux, faisant croire que son neveu avait été enlevé sur la route de Porto-Novo, capitale du Bénin, par des inconnus avant d’être libéré après qu’une forte somme d’argent leur a été versée. Après enquête, la police béninoise découvre qu’il s’agissait d’un montage mis en œuvre par le supposé enlevé avec ses complices.