lamétéo.info
International

Victimes de violences sexuelles dans l’Église catholique : l’instance de réparation prolongée jusqu’en 2026

Partager

La mission de l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr), dédiée aux victimes de violences sexuelles au sein de l’Église catholique, va être prolongée jusqu’en 2026, a annoncé vendredi Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France (CEF).

« L’Inirr doit pouvoir mener son œuvre jusqu’au bout », a déclaré Mgr de Moulins-Beaufort à Lourdes, à l’issue de l’assemblée de printemps de la CEF selon les informations de Lefigaro. Le mandat de Marie Derain de Vaucresson, présidente de l’Inirr, sera ainsi prolongé jusqu’au 30 juin 2026, alors qu’il devait initialement s’achever à la fin de cette année.

L’Inirr offre des réparations aux victimes de violences sexuelles commises par des prêtres ou des laïcs dans les diocèses, établissements ou mouvements de jeunesse catholiques, à l’exception des congrégations. Sa création faisait suite à un rapport alarmant sur la pédocriminalité au sein de l’Église catholique française depuis 1950, publié en novembre 2021.

Selon le deuxième rapport annuel de l’Inirr présenté mi-mars, l’instance avait reçu 1 351 saisines de victimes au 31 décembre 2023, parmi lesquelles 489 avaient obtenu une réparation.

Par ailleurs, les évêques français ont travaillé sur la mise en place d’un « dispositif national » pour soutenir les victimes de violences sexuelles dans l’Église à l’âge adulte, témoignant ainsi de leur engagement envers la justice et la réparation des victimes.


Partager

Articles similaires

Chute des autocraties africaines : l’Afrique centrale hors de portée ?

Venance TONONGBE

Le Niger déclare le 26 juillet « fête » nationale pour commémorer l’arrivée des putschistes au pouvoir

Venance TONONGBE

Burkina Faso : un nouveau gouvernement de 24 membres dévoilé

Philippe LOKONON

Laissez un commentaire

You cannot copy content of this page