Ce vendredi 22 mars, un ancien avocat de djihadiste ainsi que deux journalistes, à Paris, sont condamnés de 10 mois à 3 ans de prison avec sursis pour leur implication dans le transfert de fonds à l’État islamique.
Des condamnations pour transfert de fonds à l’État islamique. Un ancien avocat de djihadiste et deux journalistes ont été jugés, tandis que trois autres prévenus étaient également poursuivis dans cette affaire à Paris.
Selon des médias français, l’ex-avocat Bruno V., âgé de 50 ans, a été condamné à trois ans de prison avec sursis pour avoir tenté de corrompre un officier de l’armée irakienne afin de sauver un djihadiste lors de la bataille de Mossoul en 2017. Il a été reconnu coupable de financement du terrorisme mais relaxé sur le volet de l’association de malfaiteurs terroristes.
Les journalistes Edith B., 43 ans, et Céline M., 44 ans, ont quant à elles écopé de peines de 10 et 12 mois de prison avec sursis respectivement. Elles sont accusées d’avoir transféré des fonds pour payer des passeurs et avoir pris part à une opération de sauvetage ratée d’un djihadiste.
Le jugement a suscité des réactions de surprise et de désaccord de la part des journalistes condamnées, qui affirment avoir agi par “humanité” pour sauver des vies et n’avoir jamais financé le terrorisme. Elles comptent faire appel de la décision.
Trois autres prévenus, dont deux mères de jeunes Français partis rejoindre l’EI, ont également été jugés. Ils étaient accusés d’avoir envoyé des fonds à leurs enfants en Syrie et d’avoir détourné des fonds d’associations de parents en détresse. Les peines vont d’un an de prison avec sursis à deux ans de prison avec sursis et des amendes.