Dans le cadre du renforcement de la qualité des soins et de la sécurité des patients, l’Autorité de Régulation de la Santé (ARS) a organisé, le vendredi 7 février à Dassa-Zoumè, un atelier de formation destiné à 150 cadres du secteur sanitaire.
Dans un souci d’amélioration continue du système de santé béninois, l’Autorité de Régulation de la Santé (ARS) a formé 150 cadres du secteur sanitaire lors d’un atelier tenu à Dassa-Zoumè, le vendredi 7 février. Ce programme s’inscrit dans la dynamique de renforcement des comités de qualité pour les soins et la sécurité des patients au sein des établissements de santé du pays.
Ces cadres, désormais déployés dans les 34 zones sanitaires du Bénin, sont issus de divers horizons du domaine de la santé : membres du cabinet du ministre de la Santé et des conseils nationaux, cadres des directions techniques du ministère, directeurs départementaux de la santé, médecins-coordonnateurs de zones sanitaires, ainsi que directeurs et agents des établissements de santé publics et privés.
Une formation théorique et pratique
Pour assurer une transmission efficace des bonnes pratiques, la formation a intégré une phase pratique menée dans cinq établissements de santé : l’hôpital de zone de Dassa-Zoumè, l’hôpital L’Abbracio, le centre de santé de Gomé, le centre de santé de Gbaffo et le cabinet Les Anges de Dassa-Zoumè.
Le Dr Elisée Kinkpé, chargé de mission, et le Dr Pétas Akogbèto, directeur de cabinet du ministre de la Santé, ont réaffirmé l’engagement du gouvernement à renforcer ce dispositif et à mettre en place des stratégies complémentaires pour accélérer son déploiement à l’échelle nationale.
La gestion des décès en milieu hospitalier
Intervenant lors de l’atelier, le conseiller à la santé du Président de la République, Dr Aristide Talon, a salué la qualité de l’organisation et l’implication des participants. Toutefois, il a attiré l’attention sur un défi majeur qui subsiste au Bénin : la gestion des décès dans les établissements de santé. Malgré les avancées législatives et réglementaires, ce domaine reste un sujet préoccupant.
À l’issue de la formation, chaque participant s’est vu remettre une attestation, marquant ainsi leur engagement à œuvrer pour une meilleure sécurité des patients dans les structures sanitaires du pays.