La présidence tournante de l’Union africaine (UA) doit aller désormais à l’Afrique du Nord. Après le mandat du président comorien Azali Assoumani, c’est le chef d’un État maghrébin qui doit prendre la succession lors du prochain sommet de l’Union prévu pour les 17 et 18 février prochain.
Selon les textes de l’Union africaine, c’est la partie septentrionale de l’Afrique qui doit conduire la destinée de la communauté après l’Afrique australe. Au prochain sommet de l’UA, les 17 et 18 février 2024 à Addis-Abeba, c’est le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani qui est désigné candidat par ses pairs du Maghreb pour prendre la succession du président comorien Azali Assoumani.
L’annonce a été faite vendredi 9 février, par l’ambassade de la Mauritanie en Ethiopie. Dans le communiqué actant cette décision, l’ambassade indique que c’est l’ensemble des États membres d’Afrique du Nord, réunis le même jour, qui a décidé à l’unanimité de la candidature du président mauritanien.
Cette porte de sortie a été trouvée entre les pays de la région après plusieurs tractations et des désaccords en raison des tensions entre le Maroc et l’Algérie qui chacun, s’oppose à la candidature de son voisin. En 2023, la vice-présidence de l’UA devrait revenir à l’Afrique du Nord, mais la crise diplomatique entre les deux pays a conduit à une vacance historique du poste pendant 12 mois, rapporte RFI.
Choisie comme dernier recours malgré sa réticence, la Mauritanie est donc le choix final qui départage Alger et Rabat.