Nommé en Conseil des ministres mercredi 22 février dernier, le Rwandais Pascal Nyamulinda à la tête de l’ANIP a suscité des polémiques dans l’opinion publique. Le Porte-parole du gouvernement béninois a la faveur d’une sortie médiatique a donné la raison qui milite en faveur de la nomination de cet expatrié.
L’efficacité maximale ! Voilà la principale raison qui a motivé le gouvernement béninois à nommer un nouveau Directeur Général à la tête de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP), en la personne de Pascal Nyamulinda de nationalité rwandaise. Selon Wilfried Léandre Houngbédji, Porte-parole du gouvernement béninois, « le souci premier du Gouvernement a été de retrouver le profil pointu pour faire face aux exigences technologiques du moment. » Le gouvernement a donc procédé à l’examen de plusieurs curriculum vitæ déposé sur la table du conseil des ministres. « Le Conseil des ministres a eu plusieurs CV; les autres étant béninois et celui-ci étant rwandais », a-t-il détaillé ce dimanche 25 février lors de d’une émission dédiée au décryptage de l’actualité nationale.. Mais à l’arrivée, c’est celui de l’expatrié qui a retenu l’attention car « en regardant les parcours, en regardant le profil au regard de l’objectif (…), il a une expérience avérée en la matière ».
Sur la sensibilité du poste compte tenu de ce qu’il s’agit de la gestion des données à caractère personnel des Béninois, Wilfried Léandre Houngbédji rappelle qu’il n’y a aucun risque à s’inquiéter car la loi a tout encadré. Et de conclure : « Personne ne partirait demain avec nos données à caractère personnel. »