Dans l’administration où il est allé dans le but de renouveler sa carte professionnelle, un homme âgé de 54 ans a appris contre toute attente, qu’il est décédé depuis octobre 2016. Une lettre de licenciement lui est parvenue dans la foulée pour mettre fin à son emploie dans la sécurité.
Sur papier, un Bissau-guinéen résident à Senlis (Oise) en France a été confronté à une situation inhabituelle le mois dernier. Alors qu’il s’apprêtait à renouveler sa carte professionnelle d’agent de sécurité privée, le quinquagénaire a appris que son nom est inscrit dans le registre des personnes décédées en France depuis huit ans. Selon Le Parisien, le Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps) a indiqué que « l’intéressé a transmis à l’appui de sa demande une carte de résident. Après vérification, il apparaît que le titulaire de ce titre est décédé depuis 2016 ».
«J’ai été surpris d’apprendre que j’étais mort », a déclaré l’homme de 54 ans qui a confié au média français qu’il travaillait dans la même entreprise depuis 2009 et que l’opération de renouvellement de la carte professionnelle se fait tous les cinq ans.
Pour défaut de cette pièce administrative indispensable à son travail, l’employeur du Bissau-guinéen s’est vu contraint de se séparer de lui tout en lui promettant de le réembaucher dès que sa situation sera régularisée. Saisie dans la foulée par l’agent de sécurité, la préfecture a reconnu qu’il s’agit d’une erreur informatique et l’a rassuré de la normalisation de sa situation.