Après la fermeture de la frontière Bénin-Niger suite conformément aux sanctions de la CEDEAO contre la junte militaire au Niger, les camionneurs bloqués à Malanville ont des difficultés. C’est ce que révèle le 1er adjoint au maire de Malanville.
Depuis la fermeture de la frontière Bénin-Niger en date du 1er août dernier, les camions en provenance du port de Cotonou pour le Niger, sont bloqués à Malanville causant d’énormes difficultés aux chauffeurs. Selon les explications de Moussa Seydou, 1er adjoint au maire de Malanvile, « les camions s’étendent sur environ 27 kilomètres, c’est-à-dire de Guéné à Malanvile et jusqu’au-delà, jusqu’au pont Niger ».
Au nombre des problèmes occasionnés par cette situation, il y a le manque d’endroit pour héberger les conducteurs de camions obligés de dormir sur place. Ils n’ont pas accès à des toilettes pour satisfaire leurs besoins. Tout ceci crée des problèmes d’hygiène. Pire, le nord du Bénin est en période de pluie. Ces conducteurs « se protègent malgré eux sous les camions. Ils sont obligés aussi de vendre le carburant pour survivre », raconte Moussa Seydou.
Face à cette situation, l’autorité locale dit chercher des solutions mais elle reste impuissante pour l’heure.
Pour rappel, le 30 juillet 2023, la CEDEAO a demandé lors d’un sommet extraordinaire tenu à Abuja au Nigéria la fermeture des frontières suite au coup d’État intervenu au Niger. Cette mesure est prise pour contraindre la junte militaire à quitter le pouvoir.