Peines d’emprisonnement, saisie de biens et amendes, sont les risques auxquels s’exposent les producteurs agricoles et industriels contre l’exportation frauduleuse du cajou, du soja et des intrants agricoles.
” 5 ans d’emprisonnement, amendes, saisie de biens tels que camions, camionnettes, tricycles et motos…”, voici les risques qu’encourent les producteurs qui exportent clandestinement les noix de cajou, de soja et des intrants agricoles.
C’est le rappel fait par Alain Hinkati, Directeur général des Douanes aux producteurs agricoles dans un communiqué le jeudi 20 avril 2023. A cet effet, il rappelle que «dans le cadre de la mise en œuvre de la politique agricole et industrielle du Gouvernement, l’exportation par voie terrestre des noix de cajou, du soja et des intrants agricoles (engrais, herbicides, pulvérisateurs, etc.) est formellement interdite».
Le non-respect de cette interdiction constitue «une infraction douanière de contrebande». Il en est de même pour «toute tentative d’exportation frauduleuse de ces produits agricoles par voie terrestre ».
En dehors des peines précédemment cités, s’ajoute «la confiscation des produits et des moyens de transport (camions, véhicules, tricycles, motos, pousse-pousse, etc.)», précise le communiqué.
Alain Hinkati prévient par ailleurs, “les complices et tous ceux qui auront, d’une manière ou d’une autre, concouru à la sortie frauduleuse de ces produits” qu’ils seront punis “des mêmes peines que les contrebandiers”.
Pour rappel, cette interdiction intervient dans un contexte où certains médias rapportent que des producteurs exporteraient clandestinement ces produits de la ville de Savalou vers des pays voisins.