La Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) a officiellement rendu public, mardi 15 avril 2025, le chronogramme complet des élections à venir. Une cérémonie s’est tenue à cet effet au siège de l’institution à Cotonou, en présence du président de la CENA, Sacca Lafia, des représentants de partis politiques, des organisations de la société civile et des médias.
La transparence et l’anticipation sont au cœur du processus électoral de 2026 au Bénin. Le mardi 15 avril 2025, la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) a levé le voile sur le chronogramme des élections générales à venir, à l’occasion d’une rencontre d’échange avec les principaux acteurs impliqués.
Ruffin Domingo, Directeur général du matériel et des opérations à la CENA, a présenté les grandes lignes du document, qui balise les étapes majeures du processus. Selon lui, « ces chronogrammes contiennent des activités phares à partager avec les parties prenantes, notamment les partis politiques, la société civile, les médias, les institutions et ministères concernés ».
Le document prévoit plusieurs étapes clés :
Le 11 janvier 2026 : scrutin couplé des élections législatives et communales.
Le 12 avril 2026 : premier tour de l’élection présidentielle.
Le 10 mai 2026 : deuxième tour éventuel, conformément aux dispositions du Code électoral.
Organisation progressive et participative
Selon la CENA, le processus démarre par l’inventaire du matériel électoral, suivi de la publication des pièces requises pour les déclarations de candidature, des modalités de candidature et de parrainage.
En outre, Ruffin Domingo a souligné que « des rencontres périodiques avec chacune des parties prenantes sont prévues tout au long du processus pour faire le point de la préparation ». Ces échanges permettront d’évaluer les avancées, de prévenir les incompréhensions et de garantir une meilleure coordination.
Transparence et inclusivité
En publiant ce chronogramme bien en amont, la CENA entend favoriser une participation citoyenne éclairée et renforcer la confiance dans le processus électoral. Aucune modification du calendrier n’est à ce jour envisagée.
« Il n’est pas prévu d’y faire des amendements », a confirmé Ruffin Domingo, tout en insistant sur le rôle central de chaque acteur dans le bon déroulement des élections.