Alors que les élections législatives et municipales de 2026 coïncident avec la célébration des Vodun Days à Ouidah, le gouvernement se veut rassurant. Selon le porte-parole Wilfried Léandre Houngbédji, les deux événements pourront se tenir sans interférence ni perturbation.
La simultanéité entre les élections législatives et municipales prévues en janvier 2026 et la troisième édition des Vodun Days suscite quelques interrogations au sein de l’opinion publique. Face aux journalistes ce vendredi 17 octobre 2025 à Cotonou, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a tenu à dissiper les doutes et à garantir la bonne organisation des deux rendez-vous majeurs.
Selon le calendrier électoral établi par la Commission électorale nationale autonome (CENA), la campagne électorale s’achèvera le vendredi 9 janvier 2026, jour d’ouverture des Vodun Days à Ouidah. Les scrutins législatif et municipal sont, quant à eux, prévus pour le dimanche 11 janvier 2026, date de clôture des festivités culturelles.
Une concomitance inédite qui n’inquiète pas l’exécutif. « Moi, je vous souhaite d’être aux Vodun Days et de retourner chez vous voter après, ou même de voter d’abord et d’aller ensuite aux Vodun Days », a déclaré Wilfried Léandre Houngbédji dans un ton rassurant.
Pas d’interférence entre culture et politique
Le porte-parole du gouvernement estime que les Vodun Days, bien qu’ils attirent des milliers de visiteurs, demeurent un événement concentré à Ouidah, et ne risquent donc pas de perturber le bon déroulement du scrutin sur le reste du territoire national.
« Je suis convaincu que chacun aura exprimé son devoir citoyen, ou aura pris les dispositions pour, juste après Ouidah, aller exprimer son devoir citoyen », a-t-il affirmé.
Cette coïncidence entre un événement électoral et une célébration culturelle d’envergure internationale constitue une première dans l’histoire récente du pays. Le gouvernement entend en tirer les enseignements nécessaires. « Nous allons faire l’expérience, et nous analyserons ensuite pour voir si la juxtaposition des deux événements a été bien gérée », a conclu Wilfried Léandre Houngbédji.

