La commission des droits de l’homme des Nations unies lors d’une discussion lundi 04 avril 2022, a condamné la pratique de la polygamie, d’après Seneweb. Selon ladite commission, elle constitue une discrimination vis-à-vis des femmes.
L’Onu ne partage pas la pratique de la polygamie. C’est ce qu’on peut retenir de la discussion de la commission des droits de l’homme de l’organisation des nations unies, qui considère la pratique comme une discrimination vis-à-vis des femmes.
« En Ouganda, un homme de 65 ans affirme être le père de 176 enfants nés de ses treize femmes. Cet homme d’affaires dit ne plus être en mesure d’élever ses enfants et demande au gouvernement de l’aide pour payer les frais de scolarité de sa progéniture, les uns déjà à l’université, les autres à l’école secondaire». Cet constat de la commission pourrait justifier cette décision.
On note sur le continent Africain, plusieurs cas similaires issus généralement de la pratique de la polygamie et mettant en péril la stabilité des ménages.
À l’unanimité, la commission et son comité ont donc désapprouvé la pratique et tranchent pour son abolition.
L’institution onusienne à défaut de la monogamie indique la nécessité d’encadrer la pratique polygamique. «La polygamie n’est pas prescrite, si elle doit être pratiquée, celle ci doit se limiter à quatre épouses avec des conditions très strictes», conseille-t-elle.
Dans un contexte marqué par les pesanteurs sociologiques et la supériorité de la population féminine à celle masculine, cette décision de l’Onu pourrait rencontrer des obstacles, dans son application. « En Afrique, les femmes représentent plus de 50/ de la population mais ne génèrent que 33/ de son produit intérieur brute (Pib).»