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Drépanocytose : voici comment contrôler la situation avant l’âge de 6 mois selon le docteur Vodouhe

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Bien qu’elle soit une maladie génétique héréditaire qui touche autant les femmes que les hommes, la drépanocytose peut être bien maîtriser lorsqu’on pose certains actes entre 00 à 6 mois chez les enfants. Docteur Constant Vodouhé nous en parle.

«Ce qui est déjà important à faire c’est que tous les enfants soient dépistés à la naissance.» Voilà le premier acte fondamental à poser selon Constant Vodouhe, Docteur en pharmacologie et biologie cellulaire.

Selon les explications du docteur, un enfant nait avec ce qu’on appelle l’hémoglobine foetale. Et dans les six premiers mois de sa vie, cette hémoglobine foetale va se transformer en hémoglobine adulte, mûr et devient problématique dans le cas d’un enfant porteur de la drépanocytose. Or, s’il est dépisté à la naissance et qu’on découvre qu’il est drépanocytaire, à six mois on refait le test et on confirme. Cet acte que doit poser tout parent permet déjà de savoir que « lorsque l’enfant a les premières crises, qu’on sache que c’est la drépanocytose et qu’on ne dise pas que c’est le sorcier, qu’il il a été ensorcelé».

Les symptômes chez les enfants

Tout est lié à une douleur atroce. « Vous avez un enfant qui s’amuse et une minute après, il commence à hurler. Vous vous demandez qu’est-ce qui se passe? Il n’a pas de fièvre tout de suite, mais l’enfant hurle. C’est au bout de peut être 24h que vous commencez par vous poser des questions parce que même si vous l’emmenez à l’hôpital, on ne verra rien toute de suite. Mais il a une douleur innommable. Il va crier. », adressé comme symptômes de la maladie, Constant Vodouhé président de DORYS à Strasbourg, une association qui lutte contre la drépanocytose.

À gauche, Constant Vodouhe président de DORYS à Strasbourg sur le plateau de Café Médias Plus

Traitement !

Un enfant atteint de la drépanocytose fera sa première crise entre six mois et un an et demi. Mais la bonne nouvelle selon le docteur, le CNHU d’un centre de référence pour prendre en charge le patient.

« Arrivé là bas, on va donner aux parents, un protocole, ce qu’il faut faire et des conseils. Par exemple, il faut que l’enfant soit bien hydraté, qu’il ne porte pas des vêtements trop serrés et éviter les écarts de température…», détaille le docteur.

A cela s’ajoutent la bonne alimentation et le respect des rendez-vous pour la vaccination.

Les avancées

« La bonne nouvelle surtout c’est que maintenant beaucoup d’industries pharmaceutique s’intéressent à la maladie. Donc ils vont chercher des solutions, des médicaments pour pouvoir aider les patients. La mauvaise c’est que ces médicaments sont trop chers pour nos pays.», a déclaré Dr Constant Vodouhe. Dans les détails, des médicaments coûtent en moyenne, 7 millions de FCFA qu’il faut renouveler mensuellement. Autrement dit, les médicaments et les injections sont hors de prix.

Il appelle donc les gouvernants en Afrique à prendre des lois pour encadrer et protéger les solutions endogènes des tradi-thérapeutes contre la maladie. Mais, ces chercheurs africains doivent eux-mêmes soumettre leurs molécules au processus d’homologation. « Vous savez, je connais beaucoup de personnes en Europe qui prennent des médicaments soi-disant modernes et qui prennent les trucs des tradi-praticiens. Ils ne le disent pas aux médecins mais nous on le sait parce que ils nous parlent », a-t-il ajouté pour montrer que l’Afrique est capable de trouver des solutions efficaces.

Raïssa NOUGBODOHOUE

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