Oui au départ de la junte militaire au Niger. Mais pas partout les moyens. C’est la position de l’Algérie par rapport aux menaces de la CEDEAO.
Même si elle condamne fermement le coup d’État au Niger et appelle à un « retour à l’ordre constitutionnel », l’Algérie ne s’inscrit pas dans l’option militaire que l’organisation sous-régionale n’exclut pas. Ce 1er août 2023, elle « met en garde et appelle à la prudence et à la retenue face aux intentions d’interventions milliaires étrangères, qui ne sont que des factures de complication et d’aggravation de la crise actuelle», rapporte RFI.
La diplomatie algérienne préfère ainsi la voie pacifique à celle de la force pour faire partir la junte du pouvoir.