Le bilan des 32 ans de la Conférence nationale des forces vives de la nation en cette période anniversaire, a été le thème de l’émission Café Média Plus du vendredi 25 février dernier, qui a reçu l’ancien journaliste de l’Office des Radiodiffusion et Télévision du Bénin (ORTB), Constant Agbidinoukoun. Il a relevé les acquis de cette grande rencontre des forces vives de la nation qui demeurent encore de nos jours selon lui.
Février 1990-février 2022. 32 ans maintenant que se sont achevés les travaux de la Conférence des Forces Vives de la Nation. Selon Constant Agbidinoukoun : « Le premier acquis, c’est la réussite même de la conférence nationale » qui a accouché de ceux qui demeurent encore aujourd’hui. Il se réjouit de la liberté d’expression reconnue à tous les béninois par les décisions issues de la conférence. « Un autre acquis c’est la possibilité pour vous et moi de pouvoir parler librement. Je n’ai pas peur de personne pour parler », a-t-il déclaré. Il salue aussi la séparation des pouvoirs, prescrite par les travaux de la Conférence, qui reste un puissant baromètre à l’appréciation de la démocratie au Bénin.
« Autre acquis : nous avons dit qu’il faut séparer les pouvoirs exécutif judiciaire et législatif. La constitution du 11 décembre 1990 avait séparé les pouvoirs et considéré les autres pouvoirs en dehors du gouvernement qui est le premier pouvoir : l’exécutif, comme les contres pouvoirs », informe-t-il. Pour finir le volet des acquis de cette conférence, il se réjouit de l’initiative de la demande de l’instance de régulation, portée lors des travaux à l’unanimité par ses collègues les hommes des médias, et qui a permis de créer la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC). « Nous avons dit qu’il faut une instance de régulation de la presse », fait-il savoir.
L’ancien journaliste de l’ORTB a salué les mémoires de Monseigneur Isidore de Souza, des Présidents Kérékou, Maga, Ahomadégbé, Zinsou…toutes ces personnalités, dont le succès de la Conférence, a gravé les noms en lettre d’or dans l’histoire du Bénin. « Ils sont tous partis. Mais ils ont joué chacun un rôle important pour qu’on en arrive au succès de la conférence nationale », a-t-il fait savoir.