L’annonce de la réduction du nombre de candidats retenus lors du récent concours d’auditeurs à l’Inspection Générale des Finances au Bénin, où 14 candidats ont été choisis au lieu des 15 initialement prévus, a retenu l’attention du public. Le Porte-parole du Gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, face aux professionnels des médias a fourni des explications concernant cette décision.
Le gouvernement béninois a expliqué les raisons derrière la réduction du nombre de candidats retenus pour le concours d’auditeurs à l’Inspection Générale des Finances, passant ainsi de 15 à 14 candidats admis. Wilfried Léandre Houngbedji, le Porte-parole du gouvernement a évoqué l’objectif de garantir des concours justes et ouverts à tous les Béninois, sans favoritisme ni complaisance.
Selon le Porte-parole du gouvernement, depuis 2016, le gouvernement s’efforce de favoriser la transparence dans les concours de recrutement dans la fonction publique afin d’éviter toute forme de favoritisme. Il a souligné que cette démarche vise à garantir la qualité des candidats sélectionnés et à offrir des chances égales à tous les citoyens.
Pour illustrer cette démarche, il a évoqué l’exemple d’un recrutement d’auditeurs de justice il y a trois ans, où 80 postes étaient ouverts, mais seulement 12 candidats ont été retenus. Il a expliqué qu’il y avait 68 postes restés vacants pour lesquels ni le chef de l’État ni aucun parti politique n’avaient cherché à obtenir des faveurs pour leurs militants. Cette approche démontre l’engagement du gouvernement en faveur de la qualité et de l’équité dans le recrutement des fonctionnaires.
En ce qui concerne le concours actuel, le Secrétaire général adjoint a souligné que, bien que 15 postes aient été initialement ouverts, seuls 14 candidats ont rempli toutes les conditions requises pour être admis. Il a affirmé que cette situation est le résultat d’une procédure rigoureuse et transparente, visant à garantir que seuls les candidats les plus qualifiés et méritants soient sélectionnés. De plus, il a indiqué que cette démarche permet de conserver une place ouverte pour un candidat potentiellement qualifié qui pourrait émerger à l’avenir.
Wilfried Léandre Houngbédji s’est montré satisfait de cette situation, car elle confirme que la dynamique actuelle visant à organiser des concours de recrutement dans la fonction publique de manière transparente et équitable fonctionne.