Face à la recrudescence des attaques d’animaux errants, dont la plus récente a coûté la vie à un enfant de huit ans à Djidja, le gouvernement béninois a décidé d’abattre systématiquement les chiens, chats et singes en divagation.
Le Bénin prend des mesures radicales pour freiner les dangers liés aux animaux errants. Dans un communiqué en date du lundi 28 avril 2025, les ministres de la Santé, Benjamin Hounkpatin, et de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Gaston Dossouhoui, ont annoncé l’abattage systématique des chiens, chats et singes errants dans toutes les communes du pays. Cette décision intervient après plusieurs incidents graves, dont le décès tragique d’un enfant de huit ans à Oungbèga, dans la commune de Djidja, au cours du mois d’avril.
Une mesure de santé publique
Selon les autorités, cette mesure vise à limiter les risques sanitaires posés par les animaux domestiques non vaccinés et livrés à eux-mêmes. « Les dispositions seront prises par les services compétents pour abattre systématiquement tout animal de compagnie qui serait laissé en divagation par son propriétaire. », précise la note interministérielle.
Cette action gouvernementale fait suite à une multiplication des morsures et agressions imputées à des animaux errants dans plusieurs localités du pays.
Sensibilisation et prévention
Outre cette mesure radicale, les ministres appellent les populations à adopter des comportements responsables face aux animaux domestiques. Plusieurs recommandations ont été formulées : éviter tout contact avec les animaux errants ou au comportement inhabituel ; signaler immédiatement aux autorités locales ou aux services vétérinaires tout animal suspect ; faire vacciner régulièrement les animaux de compagnie, notamment les chiens, chats et singes ; consulter un centre de santé au plus vite en cas de morsure ou griffure, même bénigne.