Une annonce rendue publique à travers un communiqué publié le 21 mars est politiquement chargée de sens en Ouganda. Le fils du président Museveni nommé à la tête de l’armée ougandaise.
En Ouganda, la récente nomination de Muhoozi Kainerugaba, fils du président Yoweri Museveni, au poste de chef de l’armée du pays, a ravivé les spéculations quant à une éventuelle succession dynastique.
Cette nomination intervient dans un contexte où l’avenir politique de l’Ouganda est scruté avec attention. Yoweri Museveni, figure emblématique du pays depuis sa prise de pouvoir en 1986, a maintes fois repoussé les appels à la limite d’âge pour les présidents, ce qui a alimenté les spéculations sur une possible succession dynastique au sein de sa famille.
Muhoozi Kainerugaba, âgé de 48 ans, a déjà suscité des débats en raison de ses prises de position parfois controversées sur les réseaux sociaux. Sa nomination à la tête de l’armée renforce ainsi l’idée d’une préparation progressive à la succession présidentielle. Il est vu comme un candidat probable à la succession de son père, âgé de 79 ans et au pouvoir depuis près de quatre décennies.
Cette annonce a été accueillie avec des réactions contrastées au sein de la société ougandaise. Si certains voient en cette nomination une étape logique vers une transition politique planifiée, d’autres expriment des préoccupations quant à la concentration du pouvoir au sein d’une même famille.