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Niger : États-Unis, Allemagne… Belgique, la junte remet les accords militaires à zéro

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Une nouvelle ère s’ouvre dans les relations militaires internationales du Niger. Les autorités en place ont annoncé leur intention de réviser tous les accords militaires bilatéraux conclus par le pays avec ses partenaires, une décision qui soulève des questions quant à l’avenir de la coopération militaire dans la région.

Dans un tournant diplomatique significatif, la junte militaire actuellement au pouvoir au Niger a annoncé son intention de réviser l’ensemble des accords militaires bilatéraux conclus avec ses partenaires internationaux, mettant ainsi en lumière les relations militaires du pays avec des nations telles que les États-Unis, l’Allemagne, la France, la Belgique, l’Italie et d’autres pays européens.

La décision a été officiellement communiquée par le ministère nigérien des affaires étrangères dans une note adressée aux missions diplomatiques présentes au Niger. Les nouvelles autorités, issues du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), ont clairement exprimé leur volonté de remettre les compteurs à zéro en révisant tous les accords passés avec les pays partenaires, qu’ils soient actuellement engagés militairement sur le sol nigérien ou non.

Cette annonce intervient dans le contexte du retrait complet des troupes françaises de l’opération Barkhane, laissant entrevoir des changements substantiels dans la dynamique des relations militaires du Niger avec les puissances étrangères.

Selon les informations issues du ministère nigérien des affaires étrangères, un protocole d’accord détaillé sera présenté à tous les partenaires impliqués. L’objectif affiché est de “donner une nouvelle impulsion à la coopération bilatérale” et de redéfinir les termes de l’engagement militaire étranger sur le territoire nigérien.

Avant même cette annonce du CNSP, les États-Unis et l’Allemagne, qui ont actuellement des troupes déployées au Niger, ont confirmé leur volonté de maintenir leur présence militaire dans le pays. Les détails exacts des conditions qui seront désormais imposées aux forces étrangères ne sont pas encore clairs, mais cette révision des accords militaires suggère que des ajustements significatifs pourraient être apportés.

Des pays européens tels que la Belgique, l’Italie, et d’autres États participant à la force européenne EUCAP Sahel sont également concernés par cette démarche.

Philippe G. LOKONON

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