La CEDEAO vient d’annoncer la levée avec effet immédiat des sanctions imposées au Niger suite au coup d’État du 26 juillet dernier. Mais en amont à cette décision longtemps attendue, le président en exercice de la CEDEAO, Bola Ahmed Tinubu, a lancé, lors de l’ouverture du sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement, un appel aux trois pays de l’AES qui ont décidé de se retirer de l’organisation ouest-africaine.
Plus de sanctions politico-économiques de la CEDEAO contre le Niger. L’organisation ouest-africaine vient d’annoncer lors de son sommet extraordinaire tenu ce samedi 24 février la fin des sanctions contre Niamey. Une mesure déjà évoquée sous-jacente par le président nigérian Bola Ahmed Tinubu, président en exercice de la CEDEAO dans son allocution d’ouverture du sommet extraordinaire à Abuja. « Je les exhorte à reconsidérer la décision de quitter notre groupe et à ne pas percevoir notre organisation comme un ennemi (…) Nous ne sommes pas l’ennemi », a déclaré le président Tinubu.
Pour prouver la bonne foi de l’organisation qui tient à rassembler et consolider les différents liens existant entre les peuples de la région, le chef de l’État nigérian a annoncé la décision de l’organisation de mettre en œuvre une nouvelle approche de l’ordre constitutionnel. « Nous devons réexaminer notre approche actuelle de la recherche de l’ordre constitutionnel dans quatre de nos États membres », a-t-il déclaré.
Selon Serge Daniel, correspondant de RFI dans la région, huit chefs d’État et de gouvernement, en dehors de l’hôte, ont répondus présent à ce sommet.