Après sa visite récente au site industriel de Glo-Djigbé, l’ancien président Nicéphore Dieudonné Soglo a tenu à clarifier les circonstances de sa visite et à répondre aux accusations selon lesquelles il aurait perçu de l’argent pour se rendre sur place.
Une semaine après cette visite, Soglo a reçu, mardi dernier, au domicile, Létondji Béhéton, directeur général de la SIPI Bénin. Béhéton est venu exprimer sa gratitude envers l’ancien président pour s’être déplacé, malgré son état de santé, afin de découvrir les activités en cours dans l’usine de Glo-Djigbé. Cette rencontre a été l’occasion pour Soglo de se défendre contre les critiques qui l’accusent d’avoir été rémunéré pour sa visite.
LIRE AUSSI: À la GDIZ, l’ancien président Nicephore Soglo découvre le nouveau poumon industriel du Bénin
Soglo a expliqué que certains de ses amis lui avaient posé la question de savoir s’il n’y avait que des aspects négatifs à rapporter sur le Bénin après l’affaire Hounvi. Pour montrer qu’il existe aussi des réalisations positives, il a décidé de se rendre sur le site industriel, de prendre des photos des activités en cours et de les partager. Cette visite, effectuée le 3 septembre, avait pour but de mettre en lumière les réussites du pays.
L’ancien président a vivement rejeté les accusations selon lesquelles il aurait reçu de l’argent pour cette visite. “Ils ont dit ‘Ah, on lui a donné de l’argent’. Moi ? À mon âge, j’ai encore besoin de quelque chose ? Soyons sérieux”, a-t-il déclaré avec fermeté.
LIRE AUSSI : Visite de l’ancien président Soglo à Glo-Djigbé : ce que le porte-parole du gouvernement en dit
Soglo a souligné que les activités menées à Glo-Djigbé sont une source de fierté pour le pays et méritent d’être reconnues. “Si ton ennemi fait bien, tu dois dire qu’il fait bien”, a-t-il affirmé. Il a appelé à mettre de côté les polémiques et à se concentrer sur le développement. “Je crois qu’il est temps de laisser de côté les histoires de chien écrasé pour parler de développement. La politique politicienne, je veux bien, mais parlons développement”, a-t-il conclu.