L’ancien président béninois, Nicéphore Dieudonné Soglo, a effectué une visite à la zone industrielle de Glo-Djigbé, une infrastructure clé du programme économique du président Patrice Talon. Wilfried Léandre Houngbédji, secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, s’est exprimé sur cette visite.
Le mardi 3 septembre dernier, Nicéphore Dieudonné Soglo s’est rendu à la zone industrielle de Glo-Djigbé. Connu pour ses critiques souvent acerbes à l’égard du gouvernement en place, l’ancien chef d’État a cette fois-ci loué les initiatives menées sous la présidence de Patrice Talon, notamment dans le cadre du développement de cette zone économique.
Le dimanche 8 septembre 2024, Wilfried Léandre Houngbédji est revenu sur cette visite lors de son passage sur la chaîne de télévision privée Éden TV. Pour lui, la reconnaissance de Nicéphore Soglo, même en tant que critique régulier de la gestion actuelle, est un témoignage fort du succès des projets en cours à Glo-Djigbé.
« Si le président Soglo lui-même, dont on connaît par ailleurs l’approche critique vis-à-vis du président Talon, reconnaît que ce qui se passe à Glo-Djigbé est inédit, c’est tout bénéfique pour nous, pour notre pays. Que quelqu’un comme lui reconnaisse cela, cela ajoute à la valeur que notre pays projette au monde, mais aussi à ce que cela génère pour notre économie », a déclaré Wilfried Léandre Houngbédji.
Le porte-parole a insisté sur l’importance de ce projet, qui ne se limite pas à un simple dynamisme économique, mais répond également à des enjeux sociaux importants. À Glo-Djigbé, plus de 12 000 jeunes Béninois ont trouvé un emploi, contribuant ainsi à réduire l’oisiveté et la précarité dans le pays. « Nous avons sorti au moins 12 000 jeunes de l’oisiveté et de la précarité. Nous allons continuer à travailler, et c’est notre vocation, car la situation s’améliore au fil du temps », a-t-il ajouté.
Wilfried Léandre Houngbédji a conclu en rappelant que le développement de la zone industrielle de Glo-Djigbé est un moteur pour l’emploi local. Selon lui, les investisseurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers, continueront de recruter au Bénin, garantissant ainsi des opportunités pour les jeunes générations. « Une fois que c’est au Bénin, soyez sûr qu’ils ne vont pas importer les travailleurs. Ce seront nos frères, nos sœurs, nos enfants qui y trouveront des opportunités », a affirmé le porte-parole.