Au Bénin, Candide Azannaï, ancien ministre délégué à la défense du premier gouvernement Talon se dit être disponible pour rencontrer le Chef de l’État, Patrice Talon. Mais, il fixe d’avance l’ordre du jour d’une telle rencontre.
« Moi, s’il (le président Talon) m’invite j’irai mais il n’y a aucun problème particulier à évoquer avec lui.», a répondu Candide Azannaï, opposant au pouvoir Talon dans un entretien accordé au journal La Dépêche-Afric Info, alors que le média lui demandait s’il allait accepter une éventuelle invitation du chef de l’État.
Mais même si le président du parti Restaurer l’espoir se dit disponible, il indique en amont les sujets qu’il souhaite aborder avec le président Talon.
« C’est avec le Peuple béninois qu’il a de lourds contentieux ; il n’en a aucun avec moi et vice versa.… Nous parlerons de l’état de la démocratie, de l’Etat de droit, des libertés, des choses qui touchent au pays , à la gestion du patrimoine et dans le cadre de l’intérêt général. L’entretien doit être corsé sur ses crimes et sur l’impératif renouement avec les valeurs et principes.», a-t-il égrené dans l’entretien publié sur sa page Facebook ce 17 juillet 2022.
Commentant les dernières rencontres entre le chef de l’État et les anciens présidents de la République et aussi avec les anciens présidents de l’Assemblée nationale y compris l’actuel, Azannaï ironise : « Je ne voudrais jamais soupçonner qu’à l’occasion de ces rencontres, les corbeilles de doléances remises l’air très sage à Patrice Talon contenaient aussi les problèmes de pension de retraite des anciens Présidents de la République, de leurs voitures et d’autres avantages dont ces derniers auraient été sevrés indûment avant ou depuis 2016…»