Aux lendemains de la pandémie du Covid-19, les droits fondamentaux des femmes et des filles sont à nouveau menacés. Constat fait par le Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant (PMNCH) qui appelle à s’engager pour renverser la tendance.
« Pendant que l’aggravation des crises anéantit les progrès réalisés en matière d’autonomisation des femmes et de santé des communautés, on assiste également à une sorte de guerre contre les droits fondamentaux des femmes et des filles » a déclaré Helen Clark, présidente du conseil d’administration de PMNCH et ancienne première ministre de la Nouvelle-Zélande, pour donner l’alerte sur la situation des femmes dans le monde.
Qu’il s’agit des droits des filles à l’école ou des droits de femmes à la santé, le tableau que présente le monde est sombre selon l’organisation internationale PMNCH. Et pour cause:
« Quelques 11 millions de filles risquent de ne pas pouvoir retourner à l’école cette année en raison de la perturbation sans précédent de l’éducation causée par le COVID-19.», peut-on lire dans le communiqué de presse. A cela s’ajoute «la récente décision de la Cour suprême des États-Unis d’abroger son arrêt de 1973 sur l’avortement (Roe vs Wade)». Car, « l’abrogation de l’arrêt Roe v Wade pourrait inciter les législateurs africains à actualiser certaines des lois draconiennes auxquelles la plupart des femmes africaines sont exposées.»
Fort de ce constat, le PMNCH lance un appel : « engageons-nous à adopter une approche sexospécifique qui inclut la participation des femmes – en particulier des jeunes femmes et des filles – travaillant dans des partenariats et des communautés, des gouvernements, des entreprises et des ONG en vue d’atteindre nos objectifs communs. C’est ainsi que nous pourrons atteindre nos véritables objectifs. C’est ainsi que nous pourrons progresser. »