Au Bénin, l’ouverture tant attendue du Centre hospitalier international de Calavi (CHIC) se fait toujours attendre. Le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, s’est exprimé à ce sujet vendredi 23 mai 2025, lors d’un échange avec les professionnels des médias en ligne. Une occasion de lever le voile sur les raisons du retard de fonctionnement de cette infrastructure sanitaire.
Lors d’une rencontre avec la presse numérique, Wilfried Léandre Houngbédji a tenu à rassurer l’opinion publique sur l’évolution du projet hospitalier de Calavi. Selon lui, si le CHIC n’est pas encore fonctionnel, ce n’est ni par manque de volonté politique, ni par abandon du chantier, mais plutôt pour garantir une mise en service dans les meilleures conditions.
« Une partie du personnel a déjà été recrutée. Il y a des recrutements en cours », a-t-il précisé. Toutefois, pour le porte-parole, il ne s’agit pas uniquement d’avoir des murs et du personnel. L’accessibilité et l’environnement immédiat du centre hospitalier jouent un rôle dans son opérationnalisation. « Vous ne pouvez pas faire un hôpital du genre et faire en sorte que les malades, en y arrivant, subissent tellement de secousses que ça aggrave encore leur cas », a-t-il justifié.
Sur le plan des infrastructures routières, Wilfried Léandre Houngbédji a indiqué que les travaux sont bien avancés. Le carrefour Arconville est pratiquement achevé, tandis que les travaux de la voie allant de Parana à Zoundja sont en cours. Pour lui, l’essentiel est que la pénétrante principale soit achevée et que les voies d’accès autour du CHIC soient praticables.
Le gouvernement béninois reste donc confiant. « Je pense que dans quelques semaines, on aura le contraire. Je crois que cet hôpital se mette vraiment au service de la santé de nos populations », a conclu le porte-parole.
Ce centre hospitalier, présenté comme l’un des plus modernes du pays, suscite de grands espoirs chez les populations du département de l’Atlantique. Sa mise en service imminente, selon les autorités, devrait marquer une nouvelle étape dans le renforcement du système de santé béninois.