Le porte-parole et secrétaire général adjoint du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, a abordé la question de la place de l’enseignement supérieur lors d’une rencontre avec les médias en ligne, le jeudi 31 octobre 2024 à Cotonou.
Wilfried Léandre Houngbédji, répondant aux préoccupations sur la place des universités dans les priorités éducatives, particulièrement dans un contexte de valorisation accrue de l’enseignement technique et professionnel, a clarifié la position du gouvernement. À la remarque d’un journaliste qui exprimait l’impression que le gouvernement semblait « délaisser » l’université au profit de l’enseignement technique, le porte-parole a répondu : « On n’a pas délaissé l’Université. »
Il a reconnu que les investissements et réformes dans le secteur universitaire n’ont pas été aussi rapides ou visibles que ceux réalisés au niveau de l’enseignement primaire et secondaire. Cependant, il a rassuré que des initiatives sont en cours pour corriger cette perception. « On a été honnête de dire même dernièrement qu’on n’a pas fait autant là qu’on a pu faire au primaire ou au secondaire, mais ça vient », a-t-il affirmé.
Wilfried Léandre Houngbédji a également laissé entendre que des mesures majeures sont en cours pour le secteur universitaire, sans en révéler les détails. « Je ne veux rien devancer sinon, il y a quelques jours, j’aurais annoncé avec beaucoup de plaisir une très bonne nouvelle pour l’université. On a demandé à la ministre [de l’Enseignement supérieur, NDLR] d’aller réajuster les choses en tenant compte des réflexions et tout ; vous allez voir », a-t-il conclu, indiquant que de futurs ajustements sont prévus pour répondre aux attentes de la communauté universitaire.
Des attentes
Parmi les attentes prioritaires des universités figurent le recrutement massif d’enseignants pour faire face au nombre croissant d’étudiants dans les universités publiques, le reclassement de certains enseignants, et la mise en œuvre effective des avantages qui les accompagnent. L’équipement des universités, afin de répondre aux besoins de formation de pointe, reste également un enjeu pour répondre aux exigences de compétitivité et d’innovation.