La Guinée-Bissau fait face à une escalade des tensions politiques alors que le président de l’Assemblée nationale, Domingos Simoes Pereira, accuse le président Umaro Embalo d’avoir ordonné son arrestation sans fournir de preuves tangibles concernant une prétendue tentative de coup d’État.
La crise a éclaté après la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Umaro Embalo, une décision qui a suscité des inquiétudes quant à la stabilité politique du pays. Pereira a dénoncé les actions d’Embalo, affirmant que ce dernier a ordonné son arrestation sans fournir aucune preuve tangible de l’existence d’un coup d’État.
“Le président Umaro Embalo n’a produit aucune preuve sur l’existence d’un coup d’État. Les articles 8 et 94 ne donnent pas la compétence au président de décider. Il veut ignorer mes droits en tant que citoyen, en tant que président du Parlement, mais aussi éliminer les adversaires dans l’optique des prochaines échéances électorales”, a déclaré M. Pereira.
Il a également lancé un appel pressant à la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) pour intervenir dans la situation et a assuré que lui-même et ses partisans ne se laisseront pas faire.
La Guinée-Bissau a été le théâtre de turbulences politiques récurrentes ces dernières années, avec des changements de gouvernement et des contestations politiques.