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Mandat d’arrêt pour une mère de famille à cause de livres rendus en retard à la bibliothèque

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Une mère de famille résidant dans l’État du Texas, aux États-Unis a appris qu’elle était visée par un mandat d’arrêt pour avoir rendu en retard des livres empruntés à la bibliothèque.

Une histoire pour le moins insolite aux États-Unis. L’affaire, rapportée par NBC News, a débuté lorsque cette mère au foyer de cinq enfants, tous scolarisés à domicile, a tenté de renouveler son permis de conduire. C’est alors qu’elle a été confrontée à la nouvelle désagréable de l’existence d’un mandat d’arrêt à son encontre, émis en raison du non-retour des livres empruntés en mars 2023 à la bibliothèque de Navasota.

Un contexte bien particulier

La situation se complique lorsque l’on prend en compte le contexte de l’époque de l’emprunt. À ce moment-là, la mère était enceinte et faisait face à des complications médicales sérieuses, notamment des nausées matinales extrêmes et un placenta praevia, une condition médicale pouvant entraîner des saignements et des crampes. C’est donc son mari qui s’est chargé de retourner les livres, mais avec quelques semaines de retard.

Le problème semble découler d’un dysfonctionnement dans la communication entre la bibliothèque et la mère de famille. Cette dernière affirme n’avoir jamais reçu les lettres de rappel envoyées par la bibliothèque, invoquant un changement d’adresse comme explication à cette lacune de communication.

Initialement, la bibliothèque aurait réclamé seulement 1 dollar de dédommagement, puis 2 dollars, en guise de frais de retard. Cependant, la situation a pris une tournure plus sérieuse avec le mandat d’arrêt et une amende de 570 dollars (environ 525 €), une somme que la mère affirme ne pas être en mesure de payer.

Sa proposition

Face à cette situation, elle exprime son incompréhension quant aux méthodes de recouvrement de la bibliothèque, soulignant qu’il doit exister des moyens plus efficaces et humains pour encourager l’engagement communautaire et la restitution des livres en retard. Elle a même proposé de payer les frais de retard initialement réclamés et suggéré de participer à des travaux d’intérêt général à la bibliothèque, comme lire des livres aux enfants ou contribuer à la construction d’une bibliothèque gratuite.


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