Chantal Ahi candidate du parti Bloc Républicain aux élections législatives du 28 avril prochain au Bénin a promis aux élus locaux de la 16ème circonscription électorale (Cotonou et environs), une relecture de la loi sur la décentralisation au niveau des transferts des compétences et des ressources. Le dimanche prochain, si la candidate est élue au Parlement béninois, « le transfert des compétences et ressources sera immédiat », conformément aux vœux des élus locaux de sa circonscription, a-t-elle dit lors de son passage médiatique au club de presse “Café Médias Plus”, ce vendredi 26 avril 2019. Pour répondre aux attentes exprimées par les chefs quatiers au cours de la campagne électorale, « le mot progressif» sera « soustrait » de la loi (celle en vigueur actuellement parle de transfert progressif des compétences et ressources de l’Etat vers communes) a indiqué celle qui se fait appeler l’aspirante députée.
« Porte-parole des mamans du marché »
Devant les professionnels des médias du Bénin, la 2ème candidate titulaire du Bloc Républicain, Chantal Ahi a affirmé vouloir faire voter une loi pour accorder une retraite aux femmes des marchés et ménagères, conformément à la demande de celles-ci. « En tant que femme, nous avons rencontré les mamans du marché. Les femmes, elles nous disent qu’à partir d’un certain âge, nous aurions aimé être un peu à la retraite. Pourquoi quand vous exercez un métier, chez les hommes ou dans la fonction publique, il y a la retraite et chez nous, il n’y a jamais la retraite aussi bien du point de vue de nos activités et du point de vue familiale ? Nous allons donc, sur ce plan, bousculer toutes les forces pour que les femmes puissent être épargnées de certaines vicissitudes, de certaines difficultés dans leur vie au quotidien surtout quand elles atteignent un certain âge », a-t-elle expliqué.
Toutefois, se présentant comme une candidate qui n’aime pas mentir aux électeurs, madame Ahi prévient: « Il faut d’abord arriver au parlement et même quand vous arrivez là-bas, le parcours pour imposer une loi, est un autre parcours. Par contre, je sais attirer l’attention sur certains faits de société pour lesquels je peux prêter ma position.»
Venance Tonongbé