Après une fin de non-recevoir adressée à la délégation conjointe de la CEDEAO, des Nations unies (ONU) et de l’Union africaine (UA), la junte militaire qui a pris le pouvoir au Niger a donné les raisons de cette décision surprenante.
La junte militaire au pouvoir à Niamey a brandi l’argument de l’insécurité dans le pays pour refuser l’accès au territoire nigérien à la délégation conjointe de la CEDEAO, de l’ONU et de l’UA annoncée pour une médiation.
« Le report de la mission annoncée le 08 Août 2023 à Niamey s’avère nécessaire, tout comme la révision de certains aspects du programme, dont les rencontres avec certaines personnalités qui ne peuvent avoir lieu pour des raisons évidentes de sécurité, dans cette atmosphère de menace d’agression contre le Niger », a écrit le ministre nigérien des Affaires étrangères dans une lettre envoyée à la représentation de la CEDEAO à Niamey.
Cette sécurité requise, les putschistes l’ont justifiée par « le contexte actuel de colère et de révolte des populations suite aux sanctions imposées par la CEDEAO ».
Bien qu’en réitérant leur disponibilité à engager des discussions, les militaires n’ont pas donné une date pour l’ouverture de nouvelles négociations avec les émissaires.