Le gouvernement béninois a pris un décret le 19 juin 2024 pour réorganiser le secteur funéraire. Ce décret introduit de nouvelles exigences pour les promoteurs de funérariums, notamment celles énoncées dans l’article 23 du chapitre IV.
Un décret désormais en vigueur et vise à réorganiser les entreprises funèbres, à aménager les cimetières, à encadrer la fabrication des cercueils, et bien d’autres aspects du secteur funéraire. Le chapitre IV du décret, intitulé “Funérariums”, détaille en son article 23 les conditions minimales pour l’installation d’un funérarium :
- Localisation : Les funérariums doivent être implantés dans une zone non marécageuse.
- Équipements nécessaires :
- Un laboratoire de traitement de dépouilles mortelles.
- Des chariots élévateurs et chariots simples.
- Une table en inox de lavage avec un système d’aspiration automatique et d’évacuation des eaux usées.
- Un système d’évacuation des eaux usées conforme à la réglementation en vigueur.
- Un système d’évacuation souterraine des eaux usées (fosses septiques étanches).
- Un dispositif de gestion des déchets solides.
- Un groupe électrogène automatique de relais fonctionnel.
- Un système de forage ou de disponibilité d’eau en permanence.
- Un incinérateur de déchets à risques infectieux fonctionnel.
- Des casiers réfrigérés à une température fixée par arrêté du ministre chargé de la santé.
- Des surfaces lessivables, notamment les murs et sols.
- Des salons de présentation.
- Zones obligatoires :
- Zone ordinaire : réservée à l’accueil des familles des défunts, non destinée à l’accueil des dépouilles mortelles ou des cercueils.
- Zone intermédiaire : réservée à l’accueil des dépouilles mortelles et à l’inventaire de leurs effets.
- Zone sensible : réservée à la thanatopraxie, à la conservation des dépouilles mortelles et à leur mise en bière.
Sanctions et délais
L’article 63 du chapitre VI stipule qu’une installation funéraire non conforme sera sanctionnée par une fermeture temporaire suivie d’une amende forfaitaire. De plus, l’article 70 accorde aux entreprises funéraires privées un délai de 24 mois pour se conformer à ces nouvelles exigences.
Borgia Vianney DEGUENON
1 Commentaire
Iassac Jarvsoo