Le syndicaliste Noël Chadaré approuve la stratégie nationale élaborée pour promouvoir et développer l’enseignement technique et professionnel afin de réduire le taux de chômage des jeunes après leur formation.
« On accompagnera le gouvernement dans cela parce que c’est bien pensé, bien réfléchi » a affirmé Noël Chadaré, Secrétaire général de Confédération des Organisations Syndicales Indépendantes Du Bénin(Cosi-Bénin) et enseignant de Français au sujet d’une stratégie élaborée par le gouvernement pour promouvoir l’enseignement techniques.
Invité à l’émission zone Franche sur canal3, dimanche 18 juillet dernier, monsieur Chadaré pense que cette stratégie adoptée par le gouvernement est une bonne initiative et doit tenir compte de tous les secteurs d’activités importants pour le développement du pays ainsi que des besoins de nos régions enfin d’assurer un avenir meilleur pour les jeunes . Aussi, pense t-il qu’ « Il faut faire les choses de telle sorte que nos apprenants des lycées techniques, lycées agricoles qui vont être crées tiennent compte des réalités de nos différents départements, des besoins de notre marché de travail, en faisant de sorte que quand nos enfants sortent, ils soient bons à consommer. »
Le syndicaliste souligne par ailleurs que cette mesure procure aux jeunes une certaine indépendance vis-à-vis du gouvernement après leur formation. « On apprend à faire quelque chose et quand on a appris à faire quelque chose, on n’est pas forcément destiné à être recruté dans la fonction publique », a-t-il expliqué.
Pour rappel, le Conseil des ministres du mercredi 30 juin, a adopté la création de l’Agence de développement de l’enseignement technique (ADET). A cette agence, l’État fixe trois principaux objectifs. Le premier est de coordonner la réalisation des études, la mise en place d’infrastructures et des équipements de formation adéquats. Le deuxième objectif est relatif à l’élaboration des programmes de formation adaptés aux besoins du marché du travail, la formation des enseignants/formateurs de qualité ; et le troisième à l’institutionnalisation d’une gouvernance de l’ETFP pouvant permettre d’assurer une formation de qualité aux jeunes béninois, garantissant ainsi leur employabilité.
