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Probable intervention militaire de la CEDEAO au Niger: Pas besoin d’autorisation du Parlement béninois, la raison

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Prendre formellement l’avis des députés béninois avant l’envoi d’un contingent dans le cadre d’une éventuelle intervention militaire de la CEDEAO au Niger n’est pas prescrit dans la constitution. C’est ce qu’a laissé entendre le Porte-parole du gouvernement béninois le mercredi 16 août 2023.

Invité de l’émission ”Focus” sur la chaîne de télévision nationale ORTB, Wilfried Léandre Houngbédji, Porte-parole du gouvernement a répondu à une question relative à la participation de l’armée béninoise à une probable opération militaire de la CEDEAO pour faire plier la junte au pouvoir au Niger en cas d’échec des négociations. Le gouvernement doit-il demander l’avis du parlement avant l’envoi d’un contingent ? La réponse est “non”.

Selon les explications du Porte-parole la constitution a prévu que le gouvernement consulte les députés si et seulement si le pays va en guerre contre un autre pays. Or dans le cas du Niger, le Bénin ne déclare pas la guerre à son voisin. L’éventuelle participation à une opération militaire s’inscrit dans le cadre de la CEDEAO. Pour Wilfried Léandre Houngbédji, le Bénin s’inscrit dans « une dynamique sous régionale » en adhérant aux décisions issues de cette communauté.

Et là encore, il précise que la CEDEAO ne va pas en guerre contre l’État du Niger. Il s’agira plutôt d’une opération ponctuelle envisagée contre des militaires au pouvoir. L’option militaire est d’ailleurs la derrière carte de l’organisation contre les putschistes du Niger. Et de conclure : « En l’espèce, il n’est point besoin d’aller dire à l’Assemblée nationale voilà la situation ».

Il a par ailleurs réaffirmé la volonté du Bénin de travailler main dans la main avec la CEDEAO pour la résolution de la crise nigérienne.

A souligner que le 14 août dernier, le parti de l’opposition Les Démocrates a adressé une vingtaine de questions orales au gouvernement. « Le gouvernement va-t-il prendre l’avis du parlement avant l’intervention, combien de soldats béninois seront engagés, quel est le montant de leurs primes…” Ce sont là quelques questions.

Chékinath ADJAHO

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