À l’occasion d’une sortie médiatique sur ‘’Café Média Plus’’, vendredi 31 mars 2017, Aubin Adoukonou, directeur général du Centre national de sécurité routière, a apprécié la démission de candide Azanaï, ministre délégué à la défense nationale du Bénin. Il a notamment émis une hypothèse sur les raisons de la démission de ce proche du Président Talon.
« J’estime que la démission est courageusement donnée et le premier patron (le Président Talon) concerné a dit ‘’je prends acte mais il demeure mon ami’’ », affirme Aubin Adoukonou. Il se félicite du comportement Azanaï après sa démission du gouvernement : « Je n’ai pas encore vu mon grand frère monter au créneau pour dire non non non. Donc je contacte que c’est un acte responsable qui engage sa personne physique, sa personne morale c’est-à-dire l’ensemble de ceux qui sont dans le parti ‘’Restaurer l’espoir’’ ». Par conséquence, il appelle à « respecter celui qui à un moment donné, décide de dire ‘’oui’’ le rythme me dépasse. » Selon l’ancien syndicaliste, « l’option de ne pas communiquer » du gouvernement pourrait être la raison du départ du ‘’bouillant’’ Président du parti ‘’Restaurer l’espoir’’ du gouvernement. « En réalité celui qui a l’habitude de communiquer politiquement, de philosopher, de sortir, d’haranguer la foule, lorsqu’il se retrouve dans un contexte où l’urgence c’est de ne pas sortir, mais plutôt de s’occuper des reformes, il est rongé : c’est cela l’hypothèse que je voulais développer », explique le, Directeur général. Et il poursuit : « Moi-même qui suis ici, vous avez vu comment j’ai envi de parler. C’est comme si j’étais enchainé et vous m’avez donné la parole. Autant que nous sommes autour du patron, il y a très bien des personnes qui, si le patron avait fait l’option de la propagande politique, ils peuvent croire que ce que nous observons aujourd’hui, ne peut pas s’observer.». « Si mon patron peut me donner une autorisation dans deux semaines d’aller sur le terrain, on verra entre eux (les opposants Ndlr) et nous, qui la population va chasser. Le vrai problème, c’est parce qu’on a fait l’option de ne pas communiquer », conclue le manager de la foule comme il se fait appelé.
Par Venance Tonongbé