Après la récente sortie des évêques du Bénin pour inviter le gouvernement béninois et la CEDEAO à une gestion pacifique de la crise politique au Niger, le Porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji est revenu sur la convergence d’idées entre le clergé béninois et l’institution sous-régionale au sujet de Niamey. Une position commune qu’il a évoquée lors d’un entretien accordé à Bip radio ce mardi 15 août 2023.
En mettant en avant la voie diplomatique et celle d’une éventuelle intervention militaire en dernière position, la CEDEAO affiche une volonté manifeste de gérer de façon pacifique la crise politique en cours au Niger. Une décision de l’institution sous-régionale qui selon le Porte-parole du gouvernement, épouse la position de l’église catholique du Bénin. «Le président Talon et ses pairs sont déjà dans la logique que le clergé béninois défend», a-t-il déclaré lors d’un entretien accordé à Bip radio ce mardi.
Dans une déclaration de la Conférence épiscopale du Bénin rendue publique le 11 août dernier, les prélats ont rejeté l’option d’une intervention militaire, prônant la voie du «dialogue», de la «tolérance» du «pardon mutuel» et du «consensus» pour parvenir à un accord.
Pour le Secrétaire général adjoint du gouvernement, une telle démarche évoquée par le clergé est entreprise par l’organisation depuis le début de la situation car «la CEDEAO dans son ensemble, est pour la négociation, est pour la discussion».
Une bonne foi de l’institution sous-régionale qu’elle a également démontré après l’expiration de l’ultimatum des 7 jours pour rétablir le président Mohamed Bazoum déchu dans ses fonctions. «Ça veut dire encore une fois que le président Patrice Talon et ses pairs de la CEDEAO ne sont pas des “va-t-en-guerre” et qu’ils cherchent par tous les moyens à résoudre cette situation par le dialogue et dans la paix», a indiqué Wilfried Léandre Houngbédji.
