Après des attaques djihadistes ayant fait plus d’une dizaine de morts civils au Burkina-Faso le 21 avril dernier, la CEDEAO est montée au créneau pour condamner un potentiel génocide ce jeudi 27 avril.
«Le ciblage des communautés peut être traité comme un génocide selon les dispositions de la Cour Pénale Internationale (CPI)», a déclaré la CEDEAO à travers un communiqué de sa Commission basée à Abuja.
Cette mise en garde de l’institution régionale intervient dans un contexte où les attaques terroristes sont devenues récurrentes dans le pays.
Dans un message posté sur son compte Twitter, le Président Bissao-Guinéen et Président en exercice de la CEDEAO, Oumaro Cissoco Embalo, a condamné ”avec grande fermeté et indignation” «le génocide se perpétrant au Burkina-Faso dans la région de Karma». Par ailleurs, il avertit que «les responsables de ces tueries seront identifiés et jugés par la Cour Pénale Internationale».
Depuis 7 ans, les violences terroristes au Burkina-Faso ont fait plus de 10 mille morts civils et militaires selon des ONGs.