Le Burkina Faso a franchi une étape significative vers la diversification de son approvisionnement énergétique en signant un mémorandum d’entente avec le géant russe du nucléaire, Rosatom, pour la construction de centrales nucléaires sur son territoire.
Le gouvernement burkinabé a annoncé cet accord historique dans un communiqué officiel, déclarant que la construction de ces centrales nucléaires vise à combler les besoins énergétiques de la population. Cette étape est le résultat d’une collaboration fructueuse entre les autorités burkinabés et Rosatom, l’agence nucléaire russe.
Le Burkina Faso dépend actuellement en grande partie de ses voisins, la Côte d’Ivoire et le Ghana, pour son approvisionnement en électricité, en importation. Localement, il produit une partie de son énergie par des sources renouvelables, principalement l’énergie hydroélectrique et solaire. La construction de centrales nucléaires ouvrira de nouvelles opportunités pour répondre à la demande croissante d’électricité dans le pays.
À l’heure actuelle, l’Afrique compte seulement une centrale nucléaire, située en Afrique du Sud, à Koeberg, près du Cap. Cette collaboration entre le Burkina Faso et Rosatom représente un investissement majeur dans l’expansion du secteur énergétique du continent africain.
Les détails spécifiques de ce projet, notamment le nombre de centrales nucléaires prévues et les calendriers de construction, n’ont pas encore été divulgués. Cependant, cette initiative promet de contribuer significativement à la diversification de l’approvisionnement énergétique du Burkina Faso et à l’amélioration de l’accès à l’électricité pour ses citoyens.