Dans un courrier adressé récemment au chef de l’État et révélé par la presse, 140 universitaires béninois ont sollicité la magnanimité du président pour qu’il s’implique personnellement dans la libération du professeur Joël Aïvo, condamné en 2021 à dix ans de réclusion criminelle pour « blanchiment de capitaux » et « atteinte à la sûreté de l’État ».
Figure académique et politique du Bénin, le professeur Aïvo fait l’objet d’une demande de clémence de la part de ses confrères universitaires, qui espèrent une intervention directe du chef de l’État pour sa libération de prison.
Interrogé sur cette requête des enseignants, le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement et Porte-parole du Gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a réagi dimanche dernier lors de son intervention sur la chaîne Radio Cotonou. Dans sa réponse, il s’est montré rassurant. « Il sera libéré un jour, c’est sûr », a-t-il affirmé.
Le journaliste, insistant sur le sujet, lui a demandé : « Donc, il n’y a pas de facilité, rien à lui accorder ? » À quoi Wilfried Léandre Houngbédji a rétorqué : « Dites-leur qu’à coup sûr, notre frère, votre ami, le professeur Aïvo et tous les autres, ils seront libérés un jour. »
Cette déclaration du porte-parole du gouvernement laisse entendre que le Gouvernement pourrait envisager une libération future du professeur Aïvo, bien que les modalités et le calendrier restent encore à déterminer.